« Allez, il faut que je le fasse, je dois pratiquer, je dois continuer, je ne dois pas m’arrêter… »
Dans la continuité du premier texte, et du conditionnement cher au système dans lequel on est né, voyons comment donner du temps à …ne rien faire… ou plutôt, faire l’activité qui consiste à … reposer le corps, et l’esprit.
A ce jour, de fin Janvier 2020, je n’ai pas pratiqué les postures de yoga depuis environ 2 semaines, et à chaque fois que je fais des pauses de ce genre, j’en profite pour prendre du recul sur les effets de la pratique régulière précédente, du manque, de l’envie, du besoin…j’observe mon moi passé.
Le lâcher prise, comme son nom l’indique, permet du recul, de s’observer comme si l’on était à l’extérieur de soi, observer ses pensées et donc son état d’esprit, ses envies et les conséquences de la pratique passée.
Quand on s’arrête 1 ou 2 ou 3 jours, cela peut permettre au corps de se reposer, mais il se peut que ce ne soit pas assez pour que l’esprit lâche prise en profondeur sur la volonté de… »il faut que » ou « j’ai envie de »…
et c’est cela qui permet de devenir observateur de soi même.
C’est avec du temps que l’on va pouvoir se voir soi-même avec un regard neuf sur son état d’esprit / d’être passé.
Le meilleur moyen de lâcher prise en profondeur est de prendre des vacances de cette activité, tout comme on prend des vacances du travail…et le meilleur moyen d’y arriver est de faire d’autres activités qui vont occuper l’esprit, amener la concentration, jeu individuel ou collectif, marcher, lire…
Le repos est autant voir plus important que le travail.
Il permet au corps de se transformer en état modifié entre le dernier état avant travail, et le travail effectué.
(corps → travail → repos = transformation → nouveau corps).
Il est important de redéfinir et redonner sa juste place à chaque chose.
Nous avons appris beaucoup de choses que je considère comme mauvaises pour nous, des freins, des blocages à notre santé et notre bien être.
La condition pour être bien, c’est de réapprendre à donner la priorité à ce qu’il faut faire par nos choix au quotidien.