Être complexe – esprit yogique

Dans le texte précédent, il serait facile de me contredire sur 3 points, et j’y reviendrai…
Écrire un texte avec justesse est très difficile.
Écrire un texte qui va satisfaire tout le monde et mettre tout le monde d’accord est tout simplement impossible…

…suite, mais pas fin…

La base pourrait se suffire à elle même…
Pour grand nombre d’entre nous, ce n’est pas le cas.
Et pour cause, nous sommes des êtres complexes, pas évident d’aller vers la simplicité…

Nous avons nos envies à court terme, nos besoins, et parfois pour ne pas dire souvent, nous faisons passer nos envies avant nos besoins, quant à nos peurs, nos souffrances, notre stress, qu’en faisons nous ?

Nous sommes, nous la tribu des humains, tous constitués d’atomes, lesquels s’assemblent et forment des molécules, puis des cellules, des tissus (organes muscles os peau) et à l’échelle de dimension la plus petite : d’énergie, chi, ki, prana.

Jusque là, nous sommes identiques, nous avons tous un corps, déterminé génétiquement.
Nous sommes en revanche tous différents quant à la manière dont tout s’assemble.
Nous sommes également tellement différents dans notre psychée… faisant de nous des êtres uniques.
Il ne peut donc pas exister de réponse unique pour tout le monde.
Cela pourrait être ainsi, chez certaines espèces animales, cela existe.

La question se pose, est-ce cela que l’on veut ? Que veut-on ? Dans quel monde voulons-nous vivre ?

Dans notre état d’être, l’époque, le contexte mondial actuel, nous sommes, je pense, plutôt à l’opposé.
Majoritairement nous sommes incapables de nous mettre d’accord, nous opposant les uns aux autres, défendant chacun notre idée, notre position, voulant être celui qui a raison, affirmer notre supériorité, même en terme de pensée.

Ce que nous sommes, collectivement, est un frein à la paix entre nous et à la paix en nous même.

Nicolas Hulot, et d’autres, ont dit récemment que nous devons, qu’il est temps, et même que le temps nous est compté, de mettre de côté toutes nos différences, divergences, et de nous unir vers une vision collective.
Cette vision collective peut être, par ex, un but commun.
Cette base-là semble la chose à faire. Et même sans cela, le faire juste parce que c’est bien.

N’est-il pas temps de se demander, d’une part, dans quel monde nous voulons vivre, faire le point collectivement, et d’autre part, se demander ce qu’il faut collectivement faire pour, et agir dans ce sens ?

Une pratique régulière du yoga, adaptée individuellement, peut apporter cette base.

Notre complexité semble jouer contre nous…
D’ailleurs, à quoi sommes-nous en train de jouer ?
Peut-être est il temps de changer et de passer à un autre jeu…