Qui je suis, mon parcours, comment j’imagine le blog ?

Yann TROUILLOT

Je m’appelle Yann

– Mon parcours sportif :

musculation (début en 1996 durant service militaire)
1996 à 2014.

Arts martiaux externes club et extérieur : 1998 – 2008.
(j’ai régulièrement donné des cours en extérieur via le site OVS).
Tai chi : quelques années de pratique des pas de base, et quelques notions de combat.

Vélo : je fais du vélo depuis mon plus jeune âge.
Course à pieds : j’ai fait durant quelques années des marathons et semi.
Capoeira et gym : quelques années avant mon burn out en 2013.
Yoga : différents styles depuis 2017, diplôme de prof de hatha en été 2017.

Mon choix concernant ma pratique du yoga :
plutôt que le tai chi ou la capoeira:

les postures en mode statique en détente, en respirant, dans la recherche de l’harmonie entre bon équilibre, travail et relâchement des zones musculaire.

Plutôt que la musculation ou la gym, vélo, marche, courir : travail musculaire au détriment du travail d’assouplissement.

Je précise que je n’ai à l’heure actuelle, (de ma maigre expérience) pas connu de meilleur endroit, meilleures sensations, dans la pratique du yoga, que durant ma formation au diplôme de professeur en août 2017, et durant la stage en juillet août 2018, à l’ashram d’Orléans.

– Mon parcours professionnel :

Débute en 1994, après 2 ans d’études en électrotechnique.
Quelques mois en intérim, ou plutôt, rien, à l’époque, chaque semaine, toujours la même réponse : tant que vous n’avez pas fait votre service, on ne peut pas vous donner de travail…

J’ai obtenu mon brevet en septembre 1995, j’ai été contraint de patienter jusqu’en avril 1996.

Durant mon service militaire, un bizutage qui va trop loin, agression, escalade de la violence, je me retrouve dans un état psychologique proche de celui du coma, à l’hôpital.

Mais je garde en souvenir 2 choses, la peur du chômage qui m’attend dans mon retour à la vie civile, et la pensée formatée par le système d’échec scolaire qui m’amène à penser que je ne vaux pas grand-chose dans la société, et peur de ne pas avoir de travail, ces 2 peurs m’amènent donc à prolonger tant que possible mon service, je fais donc 2 années, retour à la vie civile en 1998.

Mes peurs s’envolent très vite, je suis constamment demandé, missions d’intérim jusqu’en 2000, premier CDI, dans une entreprise qui loue des véhicules, voitures, camions (vl / pl).

En 2002, une personne me propose de travailler pour elle en tant que conducteur dans le transport secteur mécanique, avec tournées fixes, et en parallèle, service express région Rhône alpes.

Mon employeur est très fort en manipulation, je travaille donc dans l’enfermement plusieurs années, (je fais encore aujourd’hui des « cauchemars » en lien avec l’employeur) je patiente jusqu’en 2010, je trouve enfin une entreprise qui recherche des conducteurs.

C’est une libération psychologique, mais c’est dans le transport de denrées alimentaires en surgelé et en horaires décalés, en partie de nuit.

Je cumule durant 3 années les maladies : bronchites chroniques, indigestions chroniques, et la dernière année, le médecin du travail utilise le mot : asthénie majeur, et j’entends parler pour la première fois de burn out, de rythme circadien, et de « heures de sommeil nécessaires » pour que le corps se recharge au quotidien…

C’est à ce moment là, très difficile pour moi à accepter, car bon salaire (quand on vous paie toutes vos heures, ça change), après midis de libres à partir de 15 ou 16h, je ne voulais donc pas entendre que tout cela, je ne pouvais plus, tout ce qui faisait ma stabilité s’effondre…

Je suis arrêté en avril 2013, diagnostiqué en Août, pris en charge médicalement, avec des habitudes à prendre…

Je repars de rien, parfois impossible de me lever, de tenir debout, et certainement que la peur de mourir ou devenir un légume m’a rendu fort, j’étais surtout en attente de réponses pour agir, que faire et comment, et je les ai eues, donc pas question de rester tel quel.

Je me suis donc pris en charge, seul, chez moi, à mon rythme, et en quelques mois, je retrouve une force dans les muscles et une énergie dans le cerveau que j’avais perdu depuis longtemps.

Je tente de retourner dans le monde du travail, mais cette fois en intérim.

ça fonctionne plutôt bien, je trouve une entreprise dans laquelle le travail est tranquille, pour qui sait gérer les situations de stress liées aux embouteillages, aux gens en colère, et divers facteurs de stress du quotidien…

Mais soucis, on travaille sur demande, on ne sait jamais quand on commence, quand on finit,les journées de travail de 10-12 heures sont fréquentes et au bout de quelques mois, je me dérégule, j’ai donc décidé d’arrêter, sans savoir à l’époque que faire d’autre, c’était en 2016.

– Mes objectifs de vie :

J’ai un défi, celui d’une vie, en fait j’en ai quelques uns…
D’une part, celui de rester en bonne santé et être bien au quotidien, rester chaque jour dans le bien être, le respect, l’écoute du corps, une bonne relation corps esprit, avec entre autre la respiration, tout cela, dans ma pratique quotidienne du yoga, qui fait partie intégrante de ma vie.

Car vous ne le savez peut être pas, mais le yoga ce n’est pas que des postures, c’est un art de vivre au quotidien, c’est méditer, respirer, penser correctement, et tout cela, et d’autres choses encore, ça s’apprend… et nous sommes tous là pour apprendre.

Je ne suis pas en train de dire que c’est obligatoire, j’explique juste ce qu’est le yoga…

D’autre part, diffuser et partager le yoga et d’autres techniques des arts martiaux, capoeira, musculation, acrobaties, via des vidéos, et pour qui cela intéresse, une méthode globale, pour tous les niveaux, que vous soyez raide ou souple, fort ou diminué musculairement, fragilisé, malade, homme femme, jeune, ou quelque soit votre âge… que vous ayez devant vous 10 minutes, 1h, 2h, une large possibilité de choix d’exercices.

– Vous en voulez + ? un peu de lecture philosophique :

Nous avons tous, en chacun de nous, 2 types d’énergie.
– de la peur, de la souffrance, colère.
– de l’amour, de la joie, paix.

A chaque instant de vie, nous vibrons en fonction de l’harmonie / équilibre entre les 2 énergies.

De quelle énergie sommes nous remplis de manière générale ?
Et en ce moment ?

Imaginez que votre énergie est un récipient contenant 2 liquides de chacun une couleur différente, quelle est la couleur du mélange des deux liquides de votre récipient ?

Vers quelle énergie voulons nous tendre, comment voulons nous vibrer, de quelle énergie voulons nous être rempli ?

Là il ne s’agit plus de ce que nos croyances nous invitent à penser, mais plutôt de ce que l’on veut…

Certaines volontés ne sont certes pas accessibles, d’autres le sont totalement, entre les deux, il y a celles dont on a la croyance qu’elles sont impossibles par conditionnement mental.

Comment savoir alors si une chose est possible quand quelque chose en nous nous pousse à croire et considérer le contraire…

Essayer, expérimenter, échouer, tomber, se relever, recommencer, encore, encore, et encore, et toujours.

Le seul moyen de prouver à soi même et au monde que quelque chose d’impossible est finalement possible, c’est de créer un précédent, de démontrer que c’est possible…

De nombreuses personnes ont rendues possibles des choses définies comme impossibles par l’inconscient collectif, par les plus grands experts de leur époque…

Certaines choses sont en effet impossible, la question c’est, qu’en savez vous…
Avez vous assez essayé, en êtes vous bien certain ?

Nous vivons une époque de grands changements, durant laquelle la demande de bien être explose.

Et c’est tant mieux, car le monde dans lequel nous vivons est aujourd’hui dans une grande souffrance.

Trop de personnes vivent dans le stress, la souffrance, la colère, la peur, la violence, la guerre (guerre au sens large du terme).
Heureusement, nous sommes capables de faire rentrer en nous la joie, la paix, et apprendre, réapprendre à vivre sur un chemin de moindre négativité, moindre souffrance.

Je ne pense pas qu’il puisse exister de chemin de non souffrance, car c’est précisément ce genre d’état, lié à des choix que l’on a fait et leurs conséquences, que l’on doit apprendre à penser, agir, faire d’autres choix, et être mieux dans notre vie, être bien, et pouvoir un jour espérer vivre sa vie, si possible une vie saine et heureuse.

J’ai l’impression que notre cerveau, en évoluant, a permis de construire tout le système qui nous entoure, en contrepartie, nous a fait perdre en instinct, en identité, en rapport à nous, à notre corps, aux autres, à la nature.

Pensez vous sincèrement que notre ancêtre néandertalien aurait accepté que leurs enfants vivent dans la pollution, dans certains pays obligés de mettre des casques pour respirer ? Ou être performant dans un système éducatif qui privilégie le niveau de l’élève à son bien être ?

Des outils existent, chacun peut permettre de se donner du bien être, chacun le sien, du moment que cela fonctionne, mais cela dépend aussi de la manière de pratiquer, car vous pouvez pratiquer n’importe quelle activité, si vous avez pour objectif la performance physique, vous risquez de vous blesser, si au contraire vous avez pour objectif le bien être, l’écoute de votre corps, le respect dans ses limites, peut être que vous mettrez beaucoup plus de temps à faire certaines choses, atteindre certaines postures, mais je pense que vous y gagnerez en mieux être, et au final, cet état présent en vous vous permettra peut être, par la libération, la lâcher prise, de détendre plus facilement certaines fibres.

Être bien, et par cet état de bien être, acquérir des postures,
ou acquérir des postures, et par les postures accomplies, être content de soi, mais à quel prix…

C’est un voyage, un chemin, qui peut se prendre par 2 bouts, soit le travail du corps, soit le travail de l’esprit, l’un va influer sur l’autre, et les 2 vont tôt ou tard se rencontrer pour ne former qu’un…
J’ai moi même vécu ces deux différents états, celui dans lequel je voulais faire telle posture en tant de temps, et celui dans lequel je recherche avant tout le bien être dans le travail de la relation corps esprit, j’ai appris à lâcher prise.

Le plus difficile est d’apprendre à tirer sans trop le faire sans laisser l’esprit aller dans le vouloir, mais plutôt aller dans l’écoute du corps et ses limites, trouver le juste milieu, le juste travail, celui dans lequel on étire sans trop tirer…

Depuis que je suis allé en chine en 2008, et que j’ai pratiqué la capoeira et la gym, je me suis rendu compte de mes capacités musculaires, je faisais certaines acrobaties assez facilement, d’autres en revanche, comme la roue sans les mains me sont inaccessibles, cela demande beaucoup de temps de pratique, et aussi de la confiance en soi du fait de la confrontation à des peurs (tomber, le vide, etc), idem pour certains coups de pieds, du fait de certaines très mauvaises habitudes que j’ai prises, comme faire du vélo ou courir sans étirer le corps, ainsi que du stress cumulé devenu blocage, font que je ne parviens pas à les faire bien.

Il en est de même dans le yoga, je fais aisément certaines postures niveau très avancé, d’autres en revanche ne me seront accessibles que dans quelques années sous réserve bien sûr des éventuels obstacles sur la route…

Avez vous remarqué comme parfois un grain de sable peut verrouiller un engrenage…

Ou comment un obstacle peut barrer la route, le chemin d’une vie…
Le scrupule :
Du latin scrupulus qui signifie « petite pierre pointue » et au sens figuré « sentiment d’inquiétude, embarras, souci ».
Les légionnaires romains portaient des sandales. Lorsqu’une petite pierre entrait entre le cuir et la peau elle gênait la progression du soldat.

D’où, aujourd’hui, ce sens du scrupule qui taraude l’esprit l’empêchant d’avancer.

J’avais et ai toujours une envie profonde depuis que je suis gosse, faire le grand écart, pour obtenir reconnaissance extérieure, être reconnu pour cette posture accomplie, être heureux d’y être arrivé, l’avoir réussi, (pour une raison dont j’ignore encore à ce jour l’origine, j’ai toujours été en recherche de souplesse physique)…et avoir ce sentiment de fierté, de travail accompli, ce que l’on nomme également : kung-fu (gong fu).

Kung-fu est généralement utilisé en occident pour désigner l’ensemble des arts martiaux…

Les termes « gong » et « fu » traduits littéralement et séparément ont une tout autre signification que « arts martiaux » chinois.
« Gong » désigne d’abord le « travail », puis la « maîtrise », le « perfectionnement » ou la « possession d’un métier ». Le terme est à rapprocher d’un point de vue sémantique de la notion d’artisan tel qu’il était usité en Europe au XIXe siècle : ce terme désignait l’homme de métier qui par un apprentissage auprès d’un maître acquérait cultures, techniques et savoir-faire.
« Fu » désigne étymologiquement l’homme accompli puis le maître, le mari.

On peut ainsi dire de quelqu’un qu’il possède le « gong fu » en gastronomie, le « gong fu » en peinture, ou le « gong fu » en musique, etc.

J’ai longtemps été, jusqu’en aout 2017, dans l’impatience, la notion de performance, aller plus fort, plus loin, plus vite, je voulais parvenir à certaines postures en un temps limité.

Depuis que j’ai fait ma formation professeur de yoga, j’ai appris à respecter mon corps, le ressentir, l’écouter… plus question de me déchirer les muscles ou les ligaments histoire de gagner du temps, donc aujourd’hui je me dis que je vais simplement m’entraîner sans avoir pour objectif d’y arriver, juste me donner du bien être dans la pratique.

Concernant les arts martiaux, j’ai l’intention de mettre les mouvements, coups de pieds, sauts, etc, ainsi que les thématiques permettant la réalisation par exemple du saut de nuque, exercices de cardio, renforcement musculaire, gainage de la ceinture abdominale pour un dos consolidé dans le temps, sous forme de vidéos accessibles pour tous niveaux, vous pourrez pratiquer à partir des vidéos depuis chez vous ou dans un parc dès que vous le pouvez.

Tout cela sera la prolongation d’un travail déjà en cours dans le domaine du yoga, tout un ensemble de postures, respirations, méditations, relaxations, tout l’univers du yoga et + en vidéos, chacune de quelques minutes.

Je suis depuis 2017 professeur de yoga style hatha, et pratiquant de Iyengar, Vyniasa-ashtanga.

J’ai vécu un mon burn-out et en suis plus ou moins guéri, mon défi est de ne pas y retourner, parfois, je m’en rapproche…

Il a été diagnostiqué en avril (2013), en Septembre je remontais la pente, en novembre c’était pour ainsi dire réglé sur le court terme.
(ça a été beaucoup plus rapide que les prévisions des médecins), Aujourd’hui, mon « problème » est de savoir rester raisonnable dans le nombre de sorties, respecter mes nuits de sommeil, et gérer mon stress et mes émotions au quotidien, je raconterai plus en détail ultérieurement ne serait ce que pour aider tous ceux qui ont vécu cela et sont en recherche de solutions.